La présidente de la région Poitou-Charentes a reçu lundi 19 novembre des auto-écoles qui manifestaient contre son projet d'enseignement du Code de la route dans les lycées (voir notre sujet).

En début de matinée lundi, plusieurs centaines de voitures d'auto-école et 500 personnes (selon les syndicats) s'étaient regroupées sur Poitiers afin de bloquer la ville.

Dans un communiqué commun après la réunion entre Mme Royal et des représentants de l'Union nationale des indépendants de la conduite (UNIC) et de la Fédération nationale des enseignants de la conduite (FNEC), la mise à l'étude d'un système de « chèques » pour les lycéens est désormais retenue.

« Les préoccupations des uns et des autres ont été écoutées et prises en considération, mutuellement et dans un bon état d’esprit.

La discussion continue pour compléter la formation des jeunes à l’éducation routière dans les lycées, comme le souhaitent et la Région et les auto-écoles.

En aucun cas la réforme ne conduira à la fragilisation des auto-écoles.

Un système de chèque-code est mis à l’étude permettant le libre choix de l’auto-école par les jeunes. En accompagnement des actions de sécurité routière seront organisées dans les lycées. »

L'UNIC et la FNEC de la Vienne protestaient contre l'absence de concertation accompagnant selon elles un projet de Mme Royal, visant à enseigner le Code de la route dans les lycées. « La décision a été prise alors que nous étions toujours en négociations », a notamment déclaré Joël Cassegrain, vice-président de l'Unic.

Ce projet, dont le principe avait été adopté en Conseil régional le 16 octobre dernier mi-octobre, mais qui devait encore faire l'objet d'un accord avec l’Éducation nationale, les écoles de conduite et la préfecture avait entraîné une levée de protestations des auto-écoles qui craignaient une perte importante de chiffre d'affaires.

Une nouvelle réunion est prévue le 3 décembre à Poitiers, afin de concrétiser la mise en place du chèque « Code ».